Joseph-Antoine d’Entrecasteaux
Joseph-Antoine Bruny d’Entrecasteaux, est né le 8 novembre 1837 à Aix-en-Provence en France.
Ce marin est surtout connu pour ses expéditions le long des côtes australiennes sur les traces de La Pérouse.
D’abord attiré par le clergé, d’Entrecasteaux s’enrôle finalement, sous l’influence de son père, dans la marine française en 1754 et devient garde-marine. Dès 1756, il s’implique dans la guerre de Sept ans où il n’aura pas de rôle significatif, sinon celui de surveiller le cabotage en mer ou de servir d’escorte de convois.
En 1764, il se rend à bord de l’Hirondelle sur la côte orientale de la Méditerranée, aux côtés de Chabert-Cogolin (hydrographe et officier de marine), afin d’assister ce dernier dans ses travaux scientifiques et participe les années suivantes à l’expédition de Larache ainsi qu’aux opérations en Corse. Il devient lieutenant de vaisseau en 1770 et a la chance de faire deux expéditions supplémentaires sur la côte orientale de la Méditerranée. Neuf ans plus tard, il est enfin nommé capitaine de vaisseau.
C’est à cette époque qu’il commande tour à tour la Mignonne et le Majestueux et qu’il prend part au combat du cap Spartel en 1782. L’année suivante, on le nomme directeur adjoint des Ports et Arsenaux, mais revient rapidement à ses premières amours.
Il décide de commander la Résolution en mars 1785, aux côtés de deux autres explorateurs (Kermadec et Rossel) et partent tous les trois vers la Chine. Ces derniers parviendront à mener à bien la première expédition à contre-mousson.
Il ne retourne en France qu’en 1790, après avoir occupé la fonction de gouverneur des Mascareignes (Réunion et île Maurice). C’est l’année suivante que la Société d’histoire naturelle de Paris, de concert avec l’Assemblée nationale, le charge de partir à la recherche de traces de l’expédition de La Pérouse, alors disparu depuis 1788. Devenu contre-amiral, il commande deux embarcations : la Recherche et l’Espérance. D’Entrecasteaux lève l’ancre en septembre 1791.
Après avoir observé le détroit d’Entrecasteaux, l’île d’Amsterdam, le port de la Recherche, la baie de la Recherche, la pointe Riche, l’île Bruni, etc., il se dirige vers le sud-ouest de la Nouvelle-Calédonie qu’il doit explorer, il rencontre Amboine et voit les côtes australiennes. Mais l’expédition s’avère infructueuse. Il est de plus atteint de scorbut et de dysenterie et meurt en juillet 1793.
L’expédition d’Entrecasteaux n’aura certes pas atteint son objectif premier de retrouver la trace de La Pérouse, mais elle permit d’obtenir davantage de renseignements au sujet de la Nouvelle-Calédonie.