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Jean-Constant Quoy

Jean-Constant Quoy

Jean René Constant Quoy est un zoologiste et un chirurgien de marine français.

Jean-Constant Quoy

Né le 10 novembre 1790 à Maillé, en Vendée, il est reconnu entre autres pour son apport scientifique dans le domaine de la zoologie. Il a par ailleurs participé à deux des plus importantes expéditions scientifiques de France, soit une à bord de l’Uranie, aux côtés de Freycinet et une à bord de l’Astrolabe, aux côtés de Dumont d’Urville.

Sur les traces de son père maître chirurgien, Quoy fait son entrée à l’école de médecine navale de Rochefort en 1806 à l’âge de seize ans. L’année suivante, il commence à servir sur plusieurs embarquements, dont la corvette le Département des Landes et le Jemmapes, à titre de chirurgien. Passant de chirurgien troisième classe a chirurgien deuxième classe en moins de deux ans, il devient docteur en médecine à Montpellier en 1814 et travaille à l’hôpital maritime de Rochefort en 1815.

En 1817, l’homme participe à l’expédition de Freycinet à bord de l’Uranie, aux côtés de grands scientifiques, dont le pharmacien et botaniste Charles Gaudichaud-Beaupré, le naturaliste Jean Arago et le chirurgien naturaliste Joseph Paul Gaimard. Suite au naufrage de l’embarcation, l’équipage fait un retour remarqué en France. Il s’occupera de la rédaction de la portion zoologique du périple.

Durant quelque temps, il enseigne l’anatomie à Rochefort avant de participer à l’expédition Dumont d’Urville à bord de l’Astrolabe en 1826, aux côtés de Joseph Paul Gaimard. C’est durant ce voyage que Quoy se démarque. Il rédige quatre ouvrages de zoologie et effectue plus de 6 500 dessins inspirés de ses observations. Ces derniers seront admirés par deux figures de proue de la zoologie : le naturaliste Geoffroy Saint-Hilaire et le paléontologiste et zoologiste Frédéric Cuvier.

À son retour, il devient médecin en chef de l’hôpital de Rochefort, mais voyage régulièrement à Paris pour la rédaction de la portion zoologique de son deuxième périple d’exploration. Ses travaux sont finalement consacrés en 1829 par l’Académie des Sciences. Elle consacrera d’ailleurs quatre séances à l’éloge de Quoy et Gaimard. Et il en deviendra membre correspondant l’année suivante.

En 1853, il met à profit ses compétences médicales pour soigner les victimes de l’épidémie de choléra qui sévit. Il sert ainsi à Brest, puis à Toulon. Il contribuera également à améliorer la condition et le statut des médecins au sein de la marine. En 1848, il est élu inspecteur général du Service de Santé, poste qu’il quittera en 1858, un an avant de s’éteindre à Rochefort, à l’âge de 79 ans.

L’impact de son œuvre monumentale est indéniable. Jean-Constant Quoy aura non seulement contribué au progrès scientifique, mais aussi apporté de nombreuses informations jusque-là inconnues des mondes zoologique et médical.

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