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Tongariro

Le parc national de Tongariro, Nouvelle-Zélande

Le parc national de Tongariro, ou Tongariro National Park en anglais, est le plus ancien parc national établit en Nouvelle-Zélande, le quatrième au point de vue mondial et un haut lieu sacré pour le peuple Maori, premiers habitants du pays.

Tongariro

Situé sur l’île Nord, il se compose de massifs volcaniques parmi les plus actifs au monde, dont le Ruapehu, le Ngauruhoe et le Tongariro. Le parc national de Tongariro fut inscrit à la liste du patrimoine mondial de l’UNESCO en 1990 (révision en 1993 pour son caractère culturel). D’une superficie de plus 795 kilomètres carrés, il est l’un des dix-sept sites mondialement reconnus par l’UNESCO pour sa valeur à la fois naturelle et culturelle.

Les terres qui composent le parc furent pour la plupart offertes par le chef maori Te Heuheu Tukino IV ainsi que par quelques chefs lui ayant succédé. Cette initiative fut prise par le chef lors de l’arrivée des Européens dans la région. Ces derniers souhaitaient s’approprier les terres maories. Inquiet de l’avenir de son territoire, le chef pensa que la seule solution pour conserver l’état et la signification des lieux était d’offrir ces terres, à condition toutefois d’en faire un parc national protégé. Un traité fut ainsi signé en 1887.

Selon la mythologie maorie, les montagnes de Nouvelle-Zélande (Aotearoa en maori) sont les toutes premières créations de la mère-terre (Papatuanuku) et du père-ciel (Ranginui). De nombreux récits ponctuent cette mythologie, dont la célèbre épopée de Ngatoroirangi (explorateur, prêtre et navigateur), qui raconte la mythique découverte de la région.

Jouissant d’écosystèmes variés, le parc est un lieu de grands contrastes. Plus l’altitude augmente, moins la végétation est abondante. Ainsi, on y retrouve de vastes champs de pierre au sommet des monts, soit à plus de 1 500 mètres d’altitude, quelques broussailles et herbes jusqu’à 1 500 mètres et des forêts humides en deçà de 1 000 mètres.

Géologiquement, les trois principaux volcans se situent sur une zone de subduction, où la plaque Indo-Australienne rencontre la plaque Pacifique et sont à l’extrémité d’une chaîne de volcans longue de plus de 2 500 kilomètres. Ces derniers sont âgés de plus de 2 millions d’années. Si quelques-uns sont inactifs depuis 20 000 à 230 000 ans, d’autres comptent toujours une certaine activité volcanique récente, par la production de coulées de lave et de cônes.

On recense plus de 50 espèces d’oiseaux endémiques et rares dans le parc. C’est le cas notamment du Kiwi, que l’on pourra observer avec persévérance et chance. Les mammifères endémiques eux, se font beaucoup moins nombreux. Seules deux espèces de chauves-souris sont natives de la Nouvelle-Zélande. Les autres espèces animales observées furent introduites par l’homme. Opossums, hermines et rats entre autres ponctuent le parc national de Tongariro.

Si le parc national de Tongarino accueille plus de 800 000 touristes annuellement, c’est surtout pour ses pistes de ski. En effet, environ le tiers des visiteurs ne s’y rendent que pour pratiquer cette activité. Cependant, la grande beauté de ses paysages, les spectaculaires randonnées qui y sont organisées et l’activité thermale dont il fait l’objet sont toutes autant de bonnes raisons pour s’y arrêter !

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